Communiqués

À compétences égales, salaire égal : enfin pour de vrai ?

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Jeudi 8 octobre 2015

Des inégalités fortes persistent sur le marché du travail, essentiellement au détriment des femmes. En moyenne, les femmes de l’Union européenne perçoivent un salaire horaire inférieur d’environ 16 % à celui des hommes, avec un niveau de qualification généralement plus élevé que leurs homologues masculins : 83% des jeunes femmes dans l’Union européenne étaient titulaires d’au moins un diplôme d’études secondaires en 2012, contre 77,6 % pour les hommes.

Face à cette situation, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux estiment qu’il est urgent de réviser la directive européenne de 2006 sur l’égalité des sexes sur le marché du travail, afin de mettre fin à ces différences de rémunération entre hommes et femmes, qui persistent, voire s’aggravent.

C’est pourquoi ils ont soutenu une résolution sur l’application de la directive 2006/54/CE sur la mise en œuvre du principe d’égalité des chances et de l’égalité de traitement entre hommes et femmes en matière d’emploi et de travail.

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Indispensable Europe, indispensable solidarité

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Mercredi 7 octobre 2015 –

Aujourd’hui, à Strasbourg, au Parlement européen, s’est tenu un moment historique avec François Hollande et Angela Merkel.

25 ans après la réunification, 26 ans après Mitterrand-Kohl, alors que l’Europe fait face à de multiples crises – économique, sociale, humanitaire, sécuritaire – ce débat était nécessaire, non pas pour faire de nouvelles annonces, mais pour expliquer ce que nous construisons ensemble, le sens du projet européen.

Le débat a permis de rappeler que l’Europe est la seule solution dans un monde complexe et dangereux. Pour les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux, l’Europe n’est pas un patrimoine à protéger, mais un mouvement à promouvoir, à renforcer sans cesse, à expliquer aussi.

« Le souverainisme, c’est le déclinisme »

Les crises ne doivent pas être utilisées comme prétexte pour faire moins d’Europe, au contraire. Aujourd’hui plus que jamais l’Europe n’a pas le droit à l’impuissance. Elle doit être offensive, protéger ses citoyens, ses intérêts, ses valeurs. Renoncer, diviser, abdiquer, détruire, aucune de ces propositions n’améliorera le sort d’aucun citoyen d’Europe.

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Indications géographiques : ancrer enfin la Commission dans la réalité des terroirs

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Mardi 6 octobre 2015 –

La délégation socialiste française salue l’adoption du rapport de Virginie Rozière sur l’extension des indications géographiques aux produits manufacturés.

Aujourd’hui, il ne viendrait à personne l’idée de délocaliser la production de Roquefort ou de Bourgogne, tout simplement parce que ces produits sont indissociablement liés à un terroir. Et pourtant, l’identité des produits non-agricoles peut encore être usurpée, induisant les consommateurs en erreur et menaçant l’existence même des artisans européens.

En suivant Virginie Rozière (608 +, 43 -, 43 abs), le Parlement européen demande à la Commission d’étendre cette protection à certains produits manufacturés pour lesquels il n’existe pas, aujourd’hui, de réglementation européenne.

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Safe ou unsafe Harbor : la Cour de Justice a tranché !

Communiqué de la Délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Mardi 6 octobre 2015

Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux se félicitent de l’arrêt rendu aujourd’hui par la Cour de Justice de l’Union européenne dans le dossier Safe Harbor : l’Europe, par son histoire, à l’Ouest comme à l’Est, doit défendre ardemment la protection de la vie privée.

Cet arrêt confirme la légitimité du combat des eurodéputé-e-s socialistes et radicaux : en juillet 2013, puis en mars 2014, nous avions demandé la suspension immédiate de Safe Harbor, mécanisme d’échange d’informations et de données entre l’Europe et les Etats-Unis qui ne présentait pas les garanties suffisantes à la protection des données personnelles des Européens. Nous avions également invité la Commission à présenter des mesures prévoyant une alternative sûre et effective.

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Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux saluent le travail mené par Bernadette Ségol à la tête de la Confédération Européenne des Syndicats

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Vendredi 2 octobre 2015 –

Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux saluent le travail mené par Bernadette Ségol à la tête de la Confédération Européenne des Syndicats
Aujourd’hui s’achève le mandat de Bernadette Ségol en tant que secrétaire générale de la Confédération Européenne des Syndicats (CES). Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux saluent le travail mené par Bernadette Ségol depuis mai 2011. Avec elle, l’Europe sociale avait trouvé une combattante qui nous permettait, bien que minoritaires, de faire avancer des réformes indispensables, comme lors du travail mené sur la directive d’application sur le détachement des travailleurs, ou encore dans la lutte contre le dumping social dans le domaine des transports.
Nous saluons le « Manifeste » qu’elle a fait adopter lors du congrès de la CES à Paris, mardi 29 septembre dernier, félicitons Rudy De Leeuw, nouveau Président, Luca Visentini, nouveau secrétaire général de la CES pour leur désignation et sommes prêts à travailler avec eux afin de définir une stratégie commune de mise en œuvre : combattre le dumping social, faire prévaloir les droits fondamentaux sur les libertés économiques, instaurer un revenu minimum décent et une fiscalité équitable, lutter contre l’austérité, lancer des investissements européens pour atteindre le plein-emploi, exclure les investissements publics liés à l’éducation et à la santé lors de l’évaluation des niveaux des déficits nationaux, réviser le mandat de la Banque centrale européenne… Nul doute que le Manifeste de la CES servira nos travaux au Parlement européen.

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Exclusion du SMER du PSE : les socialistes français soutiennent Gianni Pittella

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Mardi 29 septembre 2015 –

Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux français apportent leur soutien total à Gianni Pittella, Président du Groupe socialiste au Parlement européen, qui a demandé la suspension du SMER de la famille progressiste européenne, le parti de M. Fico, Premier ministre slovaque, qui avait notamment annoncé que son pays n’accepterait que des migrants chrétiens.
M. Fico, Premier ministre slovaque, a réagi en argumentant d’abord sur sa « souveraineté », puis en attaquant de façon mensongère Gianni Pittella et l’Italie.
Un principe fondamental guide notre action : tout être humain, sans distinction d’origine, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés.
L’attaque odieuse de M. Fico montre à quel point ce dernier a perdu son sang froid : l’Italie fait face en première ligne depuis déjà plusieurs années, au défi migratoire.
Nos valeurs et nos convictions politiques ne peuvent tolérer les propos de M. Fico, qui ne mérite pas de porter l’étiquette de progressiste ; c’est pourquoi nous réaffirmons notre soutien à la demande de Gianni Pittella et demandons au président du PSE de l’entendre en engageant la procédure de suspension du SMER. En responsabilité, les progressistes doivent balayer devant leur porte !
Le lien vers le site de la DSF

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Propos de Mme Morano : #fachos ou #Républicains, il faut choisir

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Dimanche 27 septembre 2015 –

Disons-le sans ambages : le double jeu des Républicains et du PPE, sa famille européenne, est dangereux. Que ce soit en n’excluant pas des apprentis dictateurs comme M. Orban, ou en permettant à Mme Morano d’entretenir la lepénisation des esprits sous couvert d’appartenir à un parti qui se présente comme « Républicain ».
C’est non seulement dangereux, mais c’est aussi un mauvais calcul : M. Lamassoure au niveau français, M. Weber au niveau européen dénoncent ces extrêmes. Mais ils partent tous ensemble aux élections, pour « ratisser large » et conserver la première force du Parlement européen.

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Aide aux réfugiés : une deuxième étape franchie

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Jeudi 24 septembre 2015 –

Mardi 22 septembre, lors du Conseil Justice et affaires intérieures, une première étape a été franchie – douloureusement – avec l’acceptation de la relocalisation d’urgence de 120 000 réfugiés.
Hier, les sujets débattus au Conseil européen étaient plus consensuels et ont permis aux chefs d’Etat et de gouvernement de retrouver l’esprit européen, en proposant :
– une coopération accrue avec les Balkans occidentaux, la Turquie et les autres pays limitrophes de la Syrie ;
– un soutien financier renforcé pour aider la Jordanie, le Liban et la Turquie ;
– un appui budgétaire augmenté dédié à l’UNHCR et au Programme alimentaire mondial ;
– des moyens supplémentaires pour les agences de l’UE dans la gestion des contrôles aux frontières extérieures.

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M. Orban doit être sanctionné

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Mercredi 23 septembre 2015 –

Au moment où s’ouvre le sommet des leaders socialistes, Pervenche Berès, au nom de la délégation socialiste française au Parlement européen, a demandé à Gianni Pitella, Président du groupe socialiste au Parlement européen, de prendre deux initiatives afin de sanctionner clairement les dérives de M. Orban :
– l’activation de l’article 7 du Traité de Lisbonne : cet article permet de suspendre certains des droits de l’Etat membre visé.
– l’interpellation du PPE pour l’exclusion, en son sein, du parti de M. Orban, le FIDESZ
La liste des atteintes graves aux valeurs européennes par M. Orban est déjà beaucoup trop longue : construction d’un mur interne à l’espace Schengen, autorisation donnée à l’armée de tirer sur les réfugiés, menaces de rétablissement de la peine de mort, atteintes à la justice et aux médias, xénophobie, homophobie, etc.
Parce que M. Orban incarne la négation même de l’idée européenne dans son ensemble, l’Europe et ses responsables politiques doivent agir avec la plus grande fermeté.

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Réfugiés : une avancée indispensable et une menace inqualifiable

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – Mardi 22 septembre 2015 –

Le Conseil justice et affaires intérieures a adopté aujourd’hui, après un vote, le principe de relocalisation de 120 000 réfugiés.

Le Conseil a évité un scénario catastrophe : ne pas avoir pu s’entendre sur la répartition de 120 000 demandeurs d’asile.

L’accord d’aujourd’hui est une avancée de taille que les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux saluent après l’avoir appelée de leurs vœux.

La délégation socialiste française au Parlement européen regrette néanmoins la division de l’Europe qui s’est exprimée dans ce vote.

La Hongrie, la Slovaquie, la Roumanie et la République Tchèque, en votant contre cette répartition et en empêchant tout accord à l’unanimité, font un choix démagogique dangereux pour l’Europe. L’étape suivante pour eux consistera sans doute à dénoncer « ce que va leur imposer Bruxelles » là où les négociations étaient ouvertes, dans leur intérêt et dans celui de l’Europe. Ce jeu électoraliste et populiste est dangereux pour la démocratie : on ne peut sans cesse crier à l’absence de soutien de la part de l’Union européenne et tout faire pour empêcher cette dernière d’agir.

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