Revue de presse

Un Grexit aurait des conséquences désastreuses pour les Grecs, pour l’euro et pour l’Europe tout entière

Interview de Pervenche Berès, parue le mercredi 8 juillet 2015 dans les Dernières nouvelles d’Alsace ; l’Est républicain ; le Progrès ; le Républicain lorrain ; l’Alsace ; le Bien public ; le Dauphiné

Faut-il absolument éviter un Grexit ? Oui, car il aurait des conséquences désastreuses pour les Grecs, pour l’euro et pour l’Europe tout entière. L’euro est un projet politique, et accepter le Grexit serait accepter que les marchés pourront, demain, décider de l’appartenance ou non d’un pays à l’euro. Ce serait aussi une démonstration d’impuissance du deuxième ensemble économique mondial, incapable de résoudre le problème d’un des siens, dont l’économie ne représente moins de 3% du PIB de l’ensemble.

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Rendre le marché du carbone viable crédibilise l’engagement de l’UE pour la Conférence de Paris sur le climat

Communiqué de la délégation socialiste française
Un marché du carbone viable pour un développement durable
Strasbourg – mercredi 8 juillet 2015 –

Le Parlement européen a adopté, aujourd’hui, un texte important pour produire plus proprement en Europe : il vise à relancer le marché européen du carbone qui, compte tenu de la surabondance de quotas, offrait un prix du carbone trop bas et donc inopérant.

Il faut remédier au déséquilibre entre l’offre et la demande de quotas CO2 : la solution retenue consiste en la création d’une « réserve de stabilité ». Cette réserve doit permettre d’ une part de régler le problème des excédents de quotas constitués ces dernières années et, d’autre part, de permettre un pilotage plus fin du marché face aux chocs affectant la demande

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Il faut une union politique capable de piloter la zone euro

Interview de Pervenche Berès parue dans l’Opinion le dimanche 5 juillet 2015

Isabelle Marchais

Qui est responsable de l’échec des discussions sur la Grèce ?

Les torts sont partagés, même si personne ne veut avoir à endosser la responsabilité d’un échec. Il y a bien sûr une dimension grecque. Mais cette crise est aussi le révélateur d’un inachèvement de l’Union économique et monétaire et d’une incapacité de la zone euro à gérer une situation de ce type. Le FMI est là parce que l’Union européenne et la Commission avaient besoin de son expertise, mais aussi parce que Mme Merkel lui faisait davantage confiance qu’aux Européens. Or, si on regarde les cinq mois qui viennent de s’écouler, on voit que, au-delà des éléments de langage plus ou moins communs, le Fonds poursuivait des objectifs différents. Ce qui a contribué à une impasse.

Les créanciers ont fait des efforts en revoyant à la baisse l’excédent primaire réclamé au pays et les réformes exigées…

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La crise grecque n’est pas une crise grecque, mais une crise de la zone euro.

Article paru dans le Monde du samedi juillet 2015

Sous le soleil d’Aix-en-Provence, la brûlante question grecque

Le Monde.fr | Samedi 04.07.2015

Cette année, la 15e édition desencontres économiques d’Aix-en-Provence avait pour thème « Et si le travail était la solution ? ». Mais dans ce « mini-Davos » ensoleillé, le sujet brûlant du week-end était naturellement la Grèce, et l’issue du référendum prévu par le gouvenement Tsipras, dimanche 5 juillet.

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« Quelle que soit l’issue du référendum, nous allons dans l’inconnu. Il va y avoir un grand besoin de refaire de la politique derrière », martèle la députée européenne socialiste Pervenche Berès, pour qui, « depuis l’élection [du parti de gauche anti-austérité] Syriza, [en janvier 2015], on a assisté à une négociation de créanciers, alors que le cadrage politique de l’affaire est passé au second plan. Aujourd’hui, on touche du doigt le point central : l’euro est un projet politique. » Pour Mme Berès, « ce n’est pas le FMI qu’il aurait fallu pour aider la Grèce, mais la Banque mondiale, car le pays est à reconstruire ». Et d’appeler à « empêcher un Grexit, qui donnerait aux marchés un pouvoir [de nuisance] qu’ils pourraient utiliser quand ils le voudraient. »

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Les lanceurs d’alerte, les journalistes, les ONG, les représentants du personnel doivent être protégés. Ils sont les gardes-fous de la démocratie !

Madame,

Vous avez interpellé les députés européens à propos de la directive « Secret des affaires ». Nous vous remercions de votre vigilance sur les travaux du Parlement européen et vous félicitons du succès de la pétition que vous avez lancée. Une telle démarche fait vivre la démocratie européenne sur les grands sujets qui concernent l’ensemble des citoyens.

La délégation socialiste française partage totalement votre objectif : protéger les journalistes, leurs sources, les ONG et les lanceurs d’alerte, ainsi que l’information des citoyens.

Plutôt que de rejeter ce projet, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux sont mobilisés depuis le début pour en faire une directive de protection effective des journalistes et de leurs sources. En effet, nous savons qu’il y a encore en Europe des journalistes menacés, ainsi que leurs sources. Pensons à la Hongrie… ; c’est aussi avec leur situation en tête que nous menons notre travail de réécriture du texte.

Bien sûr, nous devons protéger l’innovation et le savoir-faire de nos entreprises : Airbus ou Michelin ne doivent pas pouvoir être espionnées par leurs concurrents, cela nul ne le conteste ! Mais les intérêts économiques, quand ils se matérialisent par des pratiques malhonnêtes et/ou contestables, ne doivent jamais primer sur l’intérêt général.

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Grèce : il est temps de construire une maison en pierre pour l’Union économique et monétaire

Tribune de Pervenche Berès parue dans le Huffington Post, le vendredi 26 juin 2015

L’Europe, avec la cinquième réunion « de la dernière chance » de l’Eurogroupe en dix jours, doit, selon nos souhaits et nos espoirs, aboutir à une solution entre Athènes et ses créanciers, samedi 27 juin. A trois jours d’une échéance fatidique qui menace l’Euro d’une sortie de la Grèce -le fameux « Grexit »- il est temps que la raison l’emporte pour déboucher sur un accord durable et global, comme le demande le président de la République.

Cette crise incroyable donne le spectacle affligeant d’une mauvaise tragédie dont les dirigeants européens et le FMI sont les acteurs, et les peuples européens, avec le peuple grec aux premières loges, les spectateurs. Elle montre l’urgence de changer le fonctionnement de la gouvernance économique : hormis le contexte politique et social, le cas grec n’est pourtant pas l’un des plus compliqués, tant les sommes en jeu sont dérisoires. Et, pourtant, l’Europe est au bord du précipice…

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Il y a urgence à corriger et à redresser l’UEM inachevée

Interview : Toute l’Europe
Mardi 23 juin 2015

Quelle gouvernance pour la zone euro ? La position du Parlement européen

Le Parlement européen doit se prononcer demain 24 juin sur un texte appelant à réformer la gouvernance économique de la zone euro. Tout en soulignant que les instruments créés pour faire face à la crise ont permis d’éviter le pire, le rapport prend acte des nombreux dysfonctionnements qui subsistent au sein de l’Union économique et monétaire, en premier lieu un taux de chômage élevé et une faible croissance. Pour renverser la vapeur, il est nécessaire d’approfondir davantage cette Union, juge la rapporteure du texte et présidente de la délégation socialiste française, Pervenche Berès.

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Le Programme européen pour la migration : adoptons une stratégie proactive et positive !

Tribune de la Délégation socialiste française publiée dans le Huffington Post, le 21 mai 2015

La Commission a défendu mercredi devant les députés à Strasbourg son Programme européen pour la migration. Nous réitérons notre soutien à cette stratégie d’ensemble qui constitue un premier pas indéniable vers la mise en place d’une politique migratoire globale pour l’Union européenne, que le Parlement appelait de ses vœux depuis longtemps. L’enjeu était de taille : dès sa publication mercredi dernier, confusion et polémiques se sont succédées.

En proposant des mécanismes de répartition d’urgence, la Commission vient ici briser un tabou en donnant enfin corps à une solidarité qui restait jusqu’à présent non exprimée.

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Un nouveau pas pour le Fonds européen d’investissement stratégique

Communiqué de presse
Bruxelles – mercredi 22 avril 2015

Après un mois de négociations, le Parlement européen vient d’adopter sa position sur le Fonds européen d’investissement stratégique (FEIS) avec des modifications substantielles sur le projet de la Commission. Ce fonds est au cœur du plan d’investissements dit « Juncker » de 315 milliards d’euros, plan que nous avions arraché lors de la nomination du président de la Commission européenne.

Pour les eurodéputé-e-s socialistes, ce fonds est une reconnaissance de la pertinence de notre diagnostic : l’Europe doit abandonner l’austérité et, au contraire, investir. Avec une croissance atone, il est temps de réagir et de diminuer l’étau. C’est pourquoi, nous nous félicitons d’avoir obtenu que les co-financements nationaux des États membres directs ou indirects ne soient pas pris en compte dans le calcul du déficit public.

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Naufrages en Méditerranée : nous devons tous agir pour une nouvelle politique migratoire

Tribune collective paru le 21 avril 2015 dans le Huffington Post

Plus de huit cent noms viennent de s’ajouter à la liste des migrants disparus en mer. Aujourd’hui, le monde déplore à nouveau les naufrages en Méditerranée. Ces répétitions sont là parce qu’un nombre croissant d’hommes et de femmes, en proie chez eux aux conflits et aux drames, sont prêts à confier leur vie à des passeurs sans scrupule pour rejoindre les côtes européennes.

Aujourd’hui, encore et toujours, c’est l’Europe qui est pointée du doigt et sommée de trouver des solutions. Si l’Europe peut et doit mieux faire, c’est aussi aux États membres d’assumer leurs responsabilités et de sortir de la logique trop souvent privilégiée du chacun pour soi, chacun chez soi.

Personne ne dit que la tâche sera aisée, mais des solutions concrètes existent. Elles sont d’ailleurs sur la table des discussions depuis des années. Qu’il s’agisse de mesures opérationnelles, législatives ou financières, les outils européens existent, mais c’est le manque de volonté, de coordination et de solidarité qui fait actuellement cruellement défaut. Face à l’échec des politiques jusqu’ici menées, il est temps pour l’Europe d’aborder les questions liées à la migration selon une approche globale

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