Le Livre blanc est une interpellation des capitales


Mercredi 1er mars 2017

Intervention en séance plénière dans le cadre du débat sur le Livre Blanc

Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur Juncker, je vous remercie d’avoir choisi le Parlement européen pour présenter votre Livre blanc – Parlement européen qui, vous le savez, vient d’adopter trois rapports qui pourraient apporter une contribution forte au cycle de débats que vous venez d’ouvrir.

En ce qui concerne ce Livre blanc, je vois bien que vous étiez obligé de mettre sur la table plusieurs scénarios. Il me semble qu’il n’y en a qu’un qui soit vraiment viable. Il a besoin d’être nourri; il doit être la base à partir de laquelle nous convaincrons nos électeurs – les citoyens européens – que c’est la voie à suivre.

L’année 2017 est une année que vous avez définie dans toute son amplitude jusqu’à sa conclusion au Conseil européen de décembre, et c’est ce chemin que nous devons accompagner. Or, sur ce chemin, il y a des rendez-vous électoraux, et je vois votre Livre blanc – que vous nous présentez ici, au Parlement européen, alors que nous-mêmes avons déjà apporté nos contributions pour nourrir cette réflexion – comme une interpellation des capitales.

Il faut que les questions et les scénarios que vous présentez soient perçus comme des alternatives dans chacune des capitales au moment où les États membres se prononceront pour dire ce qu’ils veulent pour eux-mêmes, mais aussi où ils choisissent de dire ce qu’ils veulent pour l’Europe.