Aux Pays-Bas, le Parti des Libertés, si mal nommé, de Geert Wilders, clone twitteur peroxydé de Donald Trump, n’a pas remporté son pari, tout comme le représentant du FPÖ en Autriche, s’était fait battre, en décembre 2016, par Alexander Van der Bellen, le candidat vert, au terme d’une élection à rebonds. Mais, admettons-le, aux Pays-Bas, notre parti frère a payé cher sa participation à un gouvernement de coalition, tout comme Sigmar Gabriel en Allemagne, alors que Martin Schulz apparaît comme un homme neuf, investi de la confiance et de l’espoir de son parti.
Chez nos voisins, les électeurs ont ainsi battu les candidats de la peur et du repli sur soi.
Mais une élection chez les autres, ne fait pas une élection en France, elle ne doit pas conduire au moindre relâchement, loin de là, même si les Pays-Bas étaient considérés comme un baromètre de la montée de l’extrême droite en cette année d’élections à travers le continent.
Alors, ne baissons pas la garde ; ces résultats ne sont que la démonstration que l’on peut gagner contre l’extrême droite en s’adressant à l’intelligence des citoyens, en portant haut et fort ses convictions de progrès, ses convictions européennes.
C’est pourquoi nous devons continuer à combattre les nationalistes, les racistes en proposant une alternative claire, pour la France, pour l’Europe. C’est pourquoi, je publie cette semaine une contribution à ce combat en témoignant de ce que fait vraiment le Front national au Parlement européen depuis 2014 (« Son vrai visage : témoignage sur le FN au Parlement européen ») dont je vous invite à vous saisir. C’est pourquoi j’étais aux côtés de Benoit Hamon dimanche à Bercy et que je serai à ses côtés lorsqu’il se rendra à Bruxelles cette semaine.