Aujourd’hui a été adopté le rapport Podimata sur les financements innovants au niveau européen et mondial. La délégation socialiste française se félicite du soutien apporté par le Parlement européen à l’introduction d’une taxe sur les transactions financières à l’échelle européenne lors du vote en plénière.
Pervenche Berès, rapporteure de la commission spéciale crise et présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales, rappelle que l’enjeu est fondamental : « Une taxe sur les transactions financières au niveau européen permettra de pénaliser les opérations financières hautement spéculatives et socialement inutiles tout en assurant à l’Union européenne un revenu annuel de 200 milliards d’euros ».
Liêm Hoang-Ngoc, membre de la commission des affaires économiques, se félicite que « le Parlement européen ait trouvé une majorité pour rétablir cette proposition essentielle, que les conservateurs et les libéraux de la commission des affaires économiques – emmenés par Jean-Paul Gauzès – avaient supprimé dans le travail parlementaire. Nous assistons là à une évolution idéologique et politique du Parlement européen. Surtout, ce vote constitue un pas en avant vers le fédéralisme budgétaire, qui seul peut permettre à la stratégie Europe 2020 de ne pas connaître le même sort que la stratégie de Lisbonne : pour ne pas rester un vœu pieu, elle a besoin de financements concrets ».
Au nom de l’ensemble de la délégation socialiste française au Parlement européen, Catherine Trautmann « appelle la Commission et le Conseil à transformer l’initiative du Parlement européen en démarche concrète plutôt que d’imposer un pacte de compétitivité dont personne ne veut ; cette proposition doit servir à soutenir des actions de développement sur le plan international et doit être la première étape d’un Pacte de croissance, de solidarité et d’emploi pour les européens ».