Lundi 22 avril 2013
La crise économique et sociale sans fin conduit à une défiance politique massive dans toute l’Europe. Après avoir douté d’eux, les citoyens européens rejettent leurs dirigeants.
Ce rejet vient des décisions tardives et déséquilibrées des conservateurs pour tenter de mettre la zone euro à l’abri des attaques spéculatives. Tandis que les Parlements étaient tenus à l’écart, le président de la Commission européenne acceptait de jouer le rôle « d’idiot utile » comme secrétaire général des États dits « vertueux » du Conseil.
Ils ont inventé un monstre froid : la Troïka (FMI, Commission européenne, BCE), chargée de mettre au pas les États ne parvenant plus à se financer sur les marchés. Partout, c’est le même traitement idéologique et inefficace : la saignée des modèles sociaux au nom d’une compétitivité réduite à la baisse du coût du travail, au mépris de toute forme de dialogue social.