Les analyses scientifiques réalisées par les océanographes au sujet des dangers qui pèsent sur plusieurs espèces et les écosystèmes des fonds marins en raison de certaines pratiques de pêche sont sérieuses et alarmantes.
Je n’ai pas voté le texte qui a été adopté par le Parlement européen, mais la position adoptée est un compromis : il permet de préserver l’emploi sur la façade atlantique, notamment en Bretagne, région trop durement touchée par la crise. En outre, l’accord prévoit une clause de rendez-vous qui, sur la base de nouvelles études d’impact effectuées par la Commission, pourra déboucher dans 4 ans sur une règlementation – et éventuellement une interdiction – du chalutage en eaux profondes qui me semble être inéluctable.
Je souhaite que la situation s’améliore sur le front de l’emploi pour poursuivre l’indispensable transformation durable du secteur de la pêche et ainsi sauvegarder la biodiversité des fonds marins et la ressource halieutique qui souffrent des techniques actuelles de pêche en eaux profondes.