Lors de cette session, beaucoup d’entre nous avaient la tête à Johannesburg alors que s’y tenait les obsèques de Nelson Mandela. Pour ma génération et bien au-delà, il est intimement lié à notre engagement politique. Le Parlement européen lui avait attribué le premier prix Sakharov en 1988 alors qu’il était encore prisonnier. Son décès sonne comme un rappel sur le sens de l’engagement, du combat politique pour les valeurs de liberté, d’égalité des droits et de démocratie.
Son combat est d’une actualité criante alors que le président du Mali, Boubacar Keïta, est venu dire au Parlement européen combien notre soutien était essentiel pour la reconstruction de son pays. Et puis, l’Ukraine où beaucoup luttent pour empêcher la renaissance de la Russie.
N’oublions pas le message d’espoir que Nelson Mandela nous laisse. Les femmes et les hommes par leur engagement peuvent changer leur présent pour un futur meilleur.