Bonjour, bienvenue après cette pause électorale. Nous nous retrouvons pour un nouveau mandat et une première session parlementaire qui définit ce que sera ce Parlement. La montée en puissance du bloc des europhobes, pas des eurosceptiques mais bien des europhobes, nous oblige, nous, les démocrates à agir en responsabilité. C’est dans cet esprit que nous recomposons le Parlement européen, que nous avons désigné pour la première partie de cette mandature Martin Schulz qui a été confortablement élu et qui aura la lourde responsabilité de présider à la destinée de notre institution. Les europhobes, quant à eux, ont manifestement décidé de se servir de cette tribune, des moyens qu’offre un mandat de parlementaire européen pour aller à l’encontre de la proposition que nous faisons ensemble, d’une Europe plus forte, plus intégrée, pour construire un modèle économique qui permette à l’ensemble des États de l’Union européenne de sortir de la crise à laquelle trop d’entre eux sont encore confrontés.
Nous avons au cours de cette session inaugurale aussi accueilli Mateo Renzi venu présenter les priorités de la Présidence italienne. Il l’a fait avec enthousiasme et ambition. Nous lui faisons toute confiance pour contribuer à la suite du sommet organisé avec François Hollande à Paris, à la veille du Conseil européen et pour impulser une vraie réorientation de l’Union européenne afin que l’investissement redémarre partout en Europe et permettre de créer ces emplois qui tardent tant à venir.
Je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour la prochaine session qui connaîtra un vote majeur sur la proposition faite par le Conseil européen, en tenant compte du résultat des élections européennes, de désigner Jean-Claude Juncker comme Président de la prochaine Commission européenne.