Voici venu le temps des « Au revoir », cette lettre d’information parlementaire est donc la dernière.
J’ai conscience de quitter ce mandat alors que l’Europe n’est pas dans l’état que j’avais rêvé, imaginé, espéré. Pourtant, elle « est notre avenir ».
Ces 25 années passées au Parlement ont constitué une aventure incroyable. J’ai mené de beaux combats, et j’en retiens les victorieux, comme ceux que je laisse à mes successeurs. Je mesure la chance qui m’a été donnée et remercie celles et ceux qui m’ont fait confiance et qui m’ont permis d’exercer des responsabilités successives.
Je souhaite à celles et ceux qui siègeront bientôt à Strasbourg et à Bruxelles autant de passion, d’enthousiasme et d’engagement pour cette grande et belle maison de la démocratie qu’est le Parlement européen.
Je les encourage à la ténacité ; les batailles à mener durent longtemps mais il ne faut jamais baisser les bras. Etre députée européenne, ce n’est pas être hors-sol, c’est être au cœur de la démocratie européenne, de l’hémicycle où se construit l’espace public européen en écho des préoccupations des citoyens.
Je sais que la nouvelle génération est consciente des défis qu’elle doit affronter et qu’elle saura trouver la voie de la confrontation des idées pour faire advenir la transition écologique et la justice sociale, le bien commun, pour continuer de bâtir la maison commune.
Je vous remercie, vous lecteurs si souvent attentifs, de m’avoir accompagnée tout au long de ces années.
Il est temps pour moi d’écrire une nouvelle page, d’inventer une nouvelle vie dont je sais que l’Europe ne sera jamais très éloignée.
Défense européenne : une première pierre à l’édifice
Mercredi 12 décembre 2018
Communiqué de presse de la délégation socialiste française
Le Parlement européen a adopté aujourd’hui le Fonds européen de défense, ce dont les eurodéputés socialistes et radicaux se félicitent. Ce fonds constitue l’essentiel de la partie « défense » du prochain budget européen. Il est destiné à apporter un soutien financier aux projets communs, d’équipements et de technologies, dans un souci d’interopérabilité des matériels et d’achats européens conjoints. Pour ce faire, il est doté de 13 milliards d’euros : 4,1 milliards pour la recherche, 8,9 milliards pour le développement.