Archives de l’auteur : Pervenche Berès

Défense européenne : une première pierre à l’édifice

Mercredi 12 décembre 2018

Communiqué de presse de la délégation socialiste française

Le Parlement européen a adopté aujourd’hui le Fonds européen de défense, ce dont les eurodéputés socialistes et radicaux se félicitent. Ce fonds constitue l’essentiel de la partie « défense » du prochain budget européen. Il est destiné à apporter un soutien financier aux projets communs, d’équipements et de technologies, dans un souci d’interopérabilité des matériels et d’achats européens conjoints. Pour ce faire, il est doté de 13 milliards d’euros : 4,1 milliards pour la recherche, 8,9 milliards pour le développement.

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L’excellence scientifique et la recherche sont essentielles pour l’avenir de l’Europe

Mercredi 12 décembre 2018

Communiqué de presse du groupe socialiste

Les socialistes et démocrates exigent depuis longtemps que l’on investisse massivement dans la recherche et l’innovation, afin de relever les défis auxquels sont confrontées les sociétés et les économies européennes, pour face aux effets de la mondialisation, aux mutations engendrées par la numérisation et pour réduire la montée des inégalités. Nous voulons que l’innovation, la recherche et le changement technologique profitent à tous et que personne ne soit laissé au bord du chemin du progrès. Aujourd’hui, le Parlement européen a soutenu deux rapports sur le programme Horizon post 2020.

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Le Conseil doit se ressaisir : l’euro a absolument besoin d’un budget de stabilité pour protéger les gens dans la prochaine crise

Mardi 11 décembre 2018

Intervention dans le débat sur les résultats de l’Eurogroupe et la préparation du sommet de la zone euro Pervenche Berès (S&D).

Madame la Présidente, si ce Parlement européen évoque le prochain sommet de la zone euro, il s’agit bien d’évoquer aussi la question de la démocratie. Or, je regrette que, pour préparer ce sommet, ni le président Tusk, ni le président Centeno n’aient pu participer à nos travaux. Je pense que c’est un mauvais signe. D’autant plus que, lorsque l’on regarde l’évolution des accords qui sont passés sur le rôle futur du mécanisme européen de stabilité, au détriment du pouvoir d’initiative et de contrôle budgétaire de la Commission, il y a, me semble-t-il, des éléments qui doivent être expliqués à ce Parlement.

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Les demandes des avocats de la réduction des risques sont sans fin

Vendredi 7 décembre 2018

Interview parue dans Revue Banque n°827

Membre du Parlement européen depuis 25 ans, Pervenche Berès ne se représentera pas lors des prochaines élections. Ses deux derniers dossiers, pour lesquels elle est rapporteur et/ou corapporteur, sont la réforme des autorités européennes de supervision (EBA, ESMA et EIOPA) et la fonction de stabilisation, c’est-à-dire un embryon de budget pour la zone euro.

Revue Banque En quoi l’achèvement de l’Union bancaire est-il dépendant de l’équilibre entre d’une part le partage des risques et d’autre part la réduction des risques ?

Les négociations visant à achever l’Union bancaire sont largement influencées par la recherche d’un équilibre entre le partage des risques et la réduction des risques.
Entrent dans la catégorie du partage des risques :
• le troisième pilier de l’Union bancaire, un système européen de garantie des dépôts (EDIS), qui est toujours en attente ;
• la fonction de stabilisation, c’est-à-dire un embryon de budget pour la zone euro, qui est elle aussi en attente.
• un final backstop, c’est-à-dire un filet de sécurité qui serait mis en œuvre si le Fonds de Résolution Unique ne suffisait pas ; nous en sommes à l’étape de sa mise en œuvre, pour laquelle un accord a été trouvé lors de l’Eurogroupe du 3 décembre.

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S&Ds lead a new vote to reduce risks in the EU banking sector on non-performing loans

Jeudi 6 décembre 2018

Communiqué de presse du groupe S&D

The Socialists and Democrats led today a vote in the economic and monetary affairs committee to tackle non-performing loans (NPLs) and thereby made a new significant step to reduce risk in the banking sector. NPLs or ‘bad’ loans refer to bank loans whose payment is delayed or is unlikely to happen. The S&Ds expressed concerns over the historically high levels of bad loans which can negatively affect investments and the economy.

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PES EPSCO Minister: time for the EU to show its social engagement

Mercredi 5 décembre 2018

Communiqué de presse du PSE

Nicolas Schmit, Minister for Labour, Employment, Social and Solidarity Economy, Chair, Luxembourg, and Pervenche Berès, Chair of PES Social Europe Network

PES Employment and Social Affairs Ministers met on 5 December and outlined their priorities for a more social Europe, ahead of the EPSCO Council.

The proclamation of the European Pillar of Social Rights a year ago made the ambitions of the EU in the social field clear. The PES has insisted that a Social Action Plan is needed to deliver on the promises made.

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EU finance ministers’ failure to ensure fair taxation of tech giants is a disgrace, say S&Ds

Mardi 4 décembre 2018

Communiqué de presse du groupe S&D

Despite an almost unanimous vote in the European Parliament and recurrent calls from more than 700.000 citizens, EU finance ministers failed to adopt the digital services tax (DST) today at their meeting.

Reacting to the lack of a deal, S&D Group leader Udo Bullmann stated:

“It is a serious mistake that European finance ministers have failed to reach an agreement on the DST. The lack of progress on the file is a missed opportunity to ensure tax justice and bring up to €10 billion of much-needed public revenue every year to provide essential public services for all European citizens.

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« Udo Bullmann : davantage de progrès sont nécessaires pour la réforme de la zone euro »

Mardi 4 décembre 2018

Communiqué de presse du groupe S&D

Suite aux conclusions ce matin de l’Eurogroupe sur la réforme de l’Union monétaire européenne, Udo Bullmann, président du Groupe S&D, a déclaré :

« L’accord conclu par les ministres des finances de la zone euro comporte des éléments importants pour l’approfondissement de l’Union économique et monétaire (UEM) et nous saluons les efforts de ceux qui ont œuvré avec énergie pour rendre ces premiers résultats possibles. La mise en place d’un filet de sécurité pour l’Union bancaire dans le cadre du mécanisme européen de stabilité (MES) et la réforme des instruments de précaution du MES constituent des avancées. Mais nous sommes encore loin du compte.

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Socialists and Democrats have pushed to ensure fair taxation of tech giants

Lundi 3 décembre 2018

Communiqué de presse du groupe S&D

The Socialists and Democrats led today a broad cross-party coalition to introduce a tax on the digital services provided by tech giants such as Google, Apple, Facebook, Amazon, Booking or Spotify that could generate billions of much-needed public revenue every year in Europe. The S&Ds called on EU finance ministers to follow the Parliament’s example and swiftly adopt the Digital Services Tax (DST) at their meeting tomorrow.

A poll released today shows that 80% of citizens from Germany, France, Austria, the Netherlands, Sweden and Denmark support the introduction of a digital tax for tech giants.

According to the proposal, a tax of 3% on turnover would be introduced as a first step. Should an international agreement on digital taxation not be reached in the near future, the S&D Group also demands to raise the tax rate from 3% to 5% on turnover, following a review of the Directive.

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L’Europe doit récupérer sa souveraineté fiscale

Lundi 3 décembre 2018

Tribune collective parue dans le Monde

Trois députés européens estiment dans une tribune au «Monde» que les ministres des finances européens doivent adopter sans délai la taxe sur les services numériques et imposer les GAFA sur leurs chiffres d’affaires.

Le temps presse ! Les ministres des finances européens qui se réunissent, mardi 4décembre, à Bruxelles doivent adopter sans délai la taxe sur les services numériques, un impôt sur le chiffre d’affaires des multinationales du numérique telles que Google, Apple, Facebook, Amazon, Booking ou Spotify. Une telle taxe pourrait générer jusqu’à 10milliards d’euros de recettes publiques par an, indispensables pour une croissance économique durable, la création d’emplois et le financement des services publics.
La Commission européenne a révélé que le secteur du numérique payait 9,5% d’impôts sur les sociétés. Alors que les citoyens et les petites entreprises paient leurs impôts là où ils vivent et travaillent, les géants du numérique y échappent presque entièrement. En mars, la Commission européenne a révélé que le secteur du numérique payait 9,5% d’impôts sur les sociétés, soit moins de la moitié que les secteurs «traditionnels», avec 23% en moyenne. Rien qu’en2017, Amazon a généré environ 25milliards d’euros de chiffre d’affaires en Europe mais a réussi à payer un impôt quasi nul.

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