Voici venu le temps des « Au revoir », cette lettre d’information parlementaire est donc la dernière.
J’ai conscience de quitter ce mandat alors que l’Europe n’est pas dans l’état que j’avais rêvé, imaginé, espéré. Pourtant, elle « est notre avenir ».
Ces 25 années passées au Parlement ont constitué une aventure incroyable. J’ai mené de beaux combats, et j’en retiens les victorieux, comme ceux que je laisse à mes successeurs. Je mesure la chance qui m’a été donnée et remercie celles et ceux qui m’ont fait confiance et qui m’ont permis d’exercer des responsabilités successives.
Je souhaite à celles et ceux qui siègeront bientôt à Strasbourg et à Bruxelles autant de passion, d’enthousiasme et d’engagement pour cette grande et belle maison de la démocratie qu’est le Parlement européen.
Je les encourage à la ténacité ; les batailles à mener durent longtemps mais il ne faut jamais baisser les bras. Etre députée européenne, ce n’est pas être hors-sol, c’est être au cœur de la démocratie européenne, de l’hémicycle où se construit l’espace public européen en écho des préoccupations des citoyens.
Je sais que la nouvelle génération est consciente des défis qu’elle doit affronter et qu’elle saura trouver la voie de la confrontation des idées pour faire advenir la transition écologique et la justice sociale, le bien commun, pour continuer de bâtir la maison commune.
Je vous remercie, vous lecteurs si souvent attentifs, de m’avoir accompagnée tout au long de ces années.
Il est temps pour moi d’écrire une nouvelle page, d’inventer une nouvelle vie dont je sais que l’Europe ne sera jamais très éloignée.
Réforme des ESAs : ce n’est qu’une première étape, mais elle est satisfaisante
Lundi 15 avril 2019
Intervention en séance plénière dans le débat sur les autorités européennes de supervision financière
L’ouverture du débat
Pervenche Berès, rapporteure. – Madame la Présidente, Monsieur le Vice-président, cher Othmar Karas, c’est effectivement la deuxième fois que nous coopérons et je crois qu’en effet, nous avons aussi bien coopéré que la première fois.
La Commission avait mis sur la table une bonne proposition, cohérente. Si les États membres veulent une union des marchés des capitaux, alors il faut renforcer les autorités de supervision. Il n’est peut-être pas indispensable d’attendre la prochaine crise pour se rendre compte que, quand on développe un marché, il vaut mieux avoir un gendarme pour surveiller ce marché, quelle que soit la qualité des intervenants.