Archives de l’auteur : Pervenche Berès

La campagne pour les élections européennes : quels thèmes ? quels clivages ?

Mardi 5 février 2019

Note de l’Institut Jacques Delors

Cette note élaborée par le groupe de travail, présidé par Pascal Lamy, président emeritus de l’Institut Jacques Delors, et composé de Christine Verger, conseillère de l’Institut Jacques Delors, Jean-Louis Bourlanges, député français, Thierry Chopin, conseiller de l’Institut, Monica Frassoni, co-présidente d’un parti européen, Valentin Kreilinger, chercheur au Jacques Delors Institut – Berlin, Alain Lamassoure, député européen, Alessia Mosca, députée européenne, et Geneviève Pons, directrice du bureau de Bruxelles de l’Institut Jacques Delors, et de moi-même, fait partie d’une séquence qui a débuté par la publication le 25 octobre 2018 de la note « Quel hémicycle, quelle Europe ? », et sera suivie par d’autres publications d’ici les élections européennes des 23-26 mai 2019.

(Lire +)

Une victoire pour la transparence !

Jeudi 31 janvier 2019

Communiqué de presse de la Délégation socialiste française

Aujourd’hui, à 4 voix près, la gauche européenne a infligé un camouflet à la droite européenne et à son Spitzenkandidat, Manfred Weber, qui est allé jusqu’à dégainer l’arme rarement utilisée du vote à bulletin secret pour ne pas obliger les rapporteurs, rapporteurs fictifs et présidents de commission à rendre publiques leurs rencontres avec des lobbyistes.

(Lire +)

Pour les alchimistes de la droite européenne, changer la transparence en opacité

Mercredi 30 janvier 2019

Communiqué de presse de la Délégation socialiste française au Parlement européen

Aujourd’hui la droite européenne sous l’autorité de son Spitzenkandidat, Manfred Weber, a demandé que des votes importants de la révision du règlement intérieur du Parlement européen se fassent à bulletin secret. Les eurodéputés socialistes et radicaux dénoncent avec force cette attaque en règle contre la transparence, alors que la défiance envers les élus et les institutions ne cesse de croitre, comme en témoigne en France la crise des gilets jaunes.

(Lire +)

Il faut accélérer la lutte contre la criminalité fiscale : une nouvelle étude S&D révèle un déficit fiscal de 825 milliards d’euros

Mercredi 23 janvier 2019

Communiqué de presse du groupe S&D

Une étude commandée par le Groupe S&D révèle que l’évasion fiscale prive les contribuables européens de 825 milliards d’euros par an. Bien que l’on constate une légère baisse par rapport à l’estimation publiée en 2012 et que cela donne à penser que la lutte contre la criminalité fiscale porte ses fruits, ce chiffre reste alarmant*. Parallèlement à la présentation de l’étude, le Groupe S&D lance un plan en cinq points pour lutter contre la criminalité fiscale.

(Lire +)

Fiscalité mondiale : comment réformer un système inégalitaire ?

Mardi 22 janvier 2019

Conférence sur l’évasion fiscale organisée par la fondation Jean Jaurès, la Friedrich Ebert Stiftung et l’Independent Commission for the Reform of International Corporate Taxation

Je participais le 22 janvier à une conférence publique sur l’évasion fiscale organisée par la Fondation Jean-Jaurès, la Fondation Friedrich-Ebert Stiftung à Paris et l’ICRICT

L’évasion fiscale des multinationales enlève aux pays développés et en voie de développement des ressources qui pourraient être utilisées pour financer des services publics indispensables.

(Lire +)

Finance durable : ne pas penser environnement sans penser social

Mardi 22 janvier 2019

Intervention en réunion conjointe des commissions Economique et monétaire et Environnement sur la Taxonomie.

La taxonomie en matière de finance durable est le futur système européen de classification unifié qui établit des critères harmonisés pour déterminer si une activité économique est durable ou non sur le plan environnemental. C’est la colonne vertébrale de la stratégie de financement durable.

(Lire +)

Face au Brexit, les 27 ont parlé d’une voix grâce à la méthode communautaire

On a beaucoup dit que la méthode communautaire n’était pas adaptée aux périodes de crise, d’inconnu… Or force est de constater que face aux errements britanniques, les 27 sont unis, clairs dans leurs réponses aux lignes rouges de ceux qui disent vouloir partir et sur ce que cela signifie d’être ou non membre de l’Union européenne. Pourtant, cela n’était pas gagné d’avance tant dans les semaines qui ont suivi le referendum on avait pu observer des divergences d’appréciation quant à la nature, la méthode ou le calendrier de la négociation à engager ou quant à son issue souhaitable, y compris entre la France et l’Allemagne. Finalement c’est le leadership exercé par la Commission, sous l’autorité de son négociateur, qui permet aux 27 de mettre le Royaume-Uni face à ses choix, faisant au passage la démonstration de l’excellence de la méthode communautaire, y compris dans sa dimension parlementaire ; le Parlement européen, étroitement associé à la négociation par son groupe de pilotage, a été pressant par le vote de résolutions à chaque étape significative du processus. En vérité, ce succès est dû au fait que la Commission, contrairement à ce qu’elle fait dorénavant trop souvent, a pleinement exercé sa capacité d’initiative au bon moment. L’inspiration du président de la Commission, en l’occurrence celle d’installer très vite le négociateur au cœur du dispositif de la Commission en lui permettant de s’appuyer sur l’institution et son expertise aura fait la différence. Certains objecteront que cela était normal car on était dans le domaine d’expertise de la Commission puisque le cœur de la négociation se jouerait autour d’enjeu de marché intérieur. Qui pourrait sérieusement prétendre cela alors que le sort de 3 millions d’Européens vivant au Royaume-Uni est en jeu et que l’accord bute sur la question de la frontière irlandaise ? Le Brexit démontre si besoin en était que quand les Etats-membres parviennent à clairement définir leurs priorités et acceptent de se ranger derrière la méthode communautaire, que l’Union parle d’une seule voix, l’Europe est forte. Le Brexit aurait pu voir l’Union se détricoter, et ouvrir la porte à l’’Europe à la carte. Nous avons été en capacité de réagir, unis, pour ne pas céder de terrain, pour affirmer que Brexit is Brexit, out is out et in is in et que si les partants préféraient au bout de l’exercice un divorce sans accord, il en irait de leur responsabilité. Rien de moins, rien de plus. Maintenant, les choses sont clairement sur la table, la décision finale et ses modalités, nouveau vote, nouveau referendum… appartiennent aux Britanniques. En attendant, puissent les Européens avoir redécouvert les vertus de la méthode communautaire… Bonne année 2019 !

L’euro a 20 ans : que manque-t-il à la monnaie unique ?

Jeudi 17 janvier 2019

Débat Toute l’Europe 20 ans de l’Euro animé par Jules Lastennet et Christophe Préault

La monnaie unique européenne a fêté ses 20 ans. Deux décennies au cours desquelles l’euro s’est enraciné dans le quotidien des Européens, a vacillé sous les effets de la crise et a été réformé. Pour les eurodéputées Pervenche Berès (France, PS) et Ingeborg Grässle (Allemagne, CDU), la « folle aventure » de la monnaie unique doit maintenant se poursuivre en améliorant le pilotage de la zone euro.

(Lire +)