Le Parlement européen a approuvé par 610 voix pour, 38 contre et 31 abstentions, mardi 4 octobre, la ratification par l’Union européenne de l’accord de Paris sur le climat. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU assistait, avec Ségolène Royal, à ce vote et à la cérémonie de signature, saluant cette victoire de l’unité européenne et du multilatéralisme.
Le groupe d’extrême-droite de Madame Le Pen ne s’est pas associé à ce jour historique pour l’Europe et la planète.
L’Accord de Paris entre en vigueur un mois après que 55 parties représentant au moins 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre aient déposé leur instrument de ratification. Avec la ratification récente du Canada, celle de l’UE et de 7 de ses États membres dont la France, le 5 octobre à New York, ce double seuil est franchi. Cet accord, où le rôle de la France sous l’autorité du président de la République et de la diplomatie française conduite par Laurent Fabius et Laurence Tubiana aura été déterminant, prendra donc effet juste avant le début de la COP22 de Marrakech.
Quand l’Union parle d’une seule voix et conjugue ses forces, qu’elle s’engage dans la coopération internationale, qu’elle retrouve les valeurs et les objectifs qui sont au cœur de son l’identité, elle pèse dans la mondialisation. A nous maintenant de traduire cela en une stratégie d’investissement cohérent ; c’est en ce sens que nous allons nous saisir de renouveau du plan d’investissement dit plan Juncker.