En 2017, remettons l’Europe sur les rails et dans le cœur des peuples !

 

2016 restera marquée dans nos mémoires par son lot d’horreur, de mauvaises surprises, de sombres menaces, de revers et de renoncements. L’horreur : les terroristes ont encore frappé à Bruxelles, à Nice, à Berlin. Les mauvaises surprises : le Brexit, l’élection de Donald Trump, le résultat du referendum en Italie. Les menaces : partout la montée du populisme, l’instabilité, les atteintes répétées à la démocratie ; Vladimir Poutine qui se veut maître du jeu en Syrie et ailleurs. Les revers : l’accord avec la Turquie, l’absence de progrès dans l’accueil des réfugiés, de l’euro, de la dette grecque. Les renoncements : ceux de Martin Schulz puis de François Hollande.

2017, c’est l’année des 15 ans de l’Euro, des 30 ans d’Erasmus, des 60 ans du traité de Rome, l’Union sera au cœur des nombreuses échéances électorales dont les issues sont cruciales pour son avenir et celui des Européens. En France, il est temps dire que l’une des toutes premières tâches qui attendra le prochain président de la République sera un rendez-vous européen avec la négociation du Brexit qui sonnera la fin de l’Europe du tout marché intérieur et la nécessité de dire ce que la France souhaite pour le futur, pour l’Europe des droits, le nouveau modèle de transition écologique, l’euro, l’indispensable nouvelle doctrine du commerce international fondée sur le juste échange.

Plus que jamais nous avons besoin d’Europe, il faut le dire et le redire. C’est en restant fiers de ce qui a été accompli, en affrontant ensemble les défis de demain, en étant combatifs et pédagogues que nous remettrons l’Europe sur les rails et dans le cœur des peuples qui s’en sont écartés.

Je forme le vœu que l’intelligence collective, le courage et le discernement, partout, l’emportent en 2017.

Bonne année !