Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, vous avez été désigné par cette chambre pour être le prochain Président de la Commission. Votre prochaine tâche urgente, c’est d’organiser cette Commission pour qu’elle se mette au service d’une Europe qui sorte de la crise par le haut.
En fonction de cela, comment pensez-vous utiliser les faibles outils communautaires qui sont à notre disposition pour les optimiser, et comment envisagez-vous une répartition des portefeuilles qui nous permette d’être à même de répondre aux questions qui se posent? Je sais bien que tout dépend de votre discussion avec les chefs d’État et de gouvernement, mais comme Président de la Commission, vous devez leur proposer une vision. Comment articuler ces stratégies qui sont à notre disposition? Comment répartir les portefeuilles pour tenir compte des leçons de cette crise?
Sur les outils, j’en prendrai un seul exemple. Le Fonds d’ajustement à la mondialisation vient aujourd’hui en confrontation avec des stratégies d’aides d’État qui ne nous permettent pas de mettre en œuvre des politiques industrielles utiles pour sortir de cette crise. Quelles sont vos propositions? Qu’allez-vous demander comme mandat et comme répartition des portefeuilles aux chefs d’État?