La crise économique la plus violente depuis 1929 a placé les agences de notation au banc des accusés. Leur contribution à l’élaboration de produits complexes et illiquides a parfois excédé la moitié de leurs revenus. De quoi favoriser une complaisance qui leur a fait prendre leurs distances avec une éthique indispensable pour des auditeurs externes. La crise a surtout rappellé que les agences sont comme des pompiers qui arrivent sur les lieux d’intervention lorsque l’immeuble est calciné et que les habitants ont péri sous les cendres