Mercredi 30 mai 2018
Communiqué de presse du groupe S&D
Le chef de file du Groupe S&D Udo Bullmann se rendra le 31 mai à la conférence « Objectifs du développement durable, climat et avenir de l’Europe », qui se tient à Milan. Il profitera de l’occasion pour aborder la situation politique actuelle.
Dans le contexte de la situation italienne, le chef de file du Groupe S&D Udo Bullmann appelle d’urgence à une réforme de l’Europe et au renforcement de la zone euro :
« Nous sommes à la croisée des chemins. En effet, la situation en Italie est extrêmement grave et sensible, non seulement pour la population italienne, mais pour l’ensemble des Européens. »
« Si les Italiens étaient appelés à voter prochainement pour un nouveau gouvernement, il faut qu’ils comprennent très clairement qu’il ne s’agit pas de choisir entre l’isolationnisme national et une version dépassée de l’Europe. Nous devons montrer aux gens qu’il existe une troisième voie, que nous avons toujours prônée : construire une meilleure Europe, qui se soucie de ses travailleurs, ses enfants et ses retraités et les protège vraiment. Cela implique, entre autres, la réforme de l’union monétaire et économique, l’instauration d’un budget de la zone euro ainsi que l’attribution d’un pouvoir plus démocratique au Parlement européen. Nous sommes partisans de cette Europe-là. »
«Nous sommes du côté des forces progressistes en Italie. Car en tant que progressistes, l’Italie et sa population nous tiennent réellement à cœur, en particulier leur sécurité sociale et leur bien-être. Nous sommes heureux que le président Mattarella ait protégé l’Italie sur des bases constitutionnelles, après avoir soutenu de toutes les manières possibles les efforts de formation d’un gouvernement. Il a refusé un ministre des Finances qui aurait entraîné l’Italie et l’Europe vers le chaos politique, économique et social. À présent, il appartient au parlement et à la population de décider comment avancer. »
« Par ailleurs, si nous voulons vraiment construire une Europe plus équitable pour nos citoyens, la durabilité doit être notre boussole politique, que ce soit sur le plan économique, social ou environnemental. Je suis heureux d’être à Milan pour échanger d’idées sur la manière de réussir ce projet. »