Edito de la newsletter du mois de décembre 2011


 par pervencheberes

Chers internautes, bienvenue ici à Strasbourg pour la dernière session de l’année.

Une session très marquée par les conclusions du Sommet du 9 décembre et une approche critique pour le Groupe Socialistes et Démocrates. Alors que manifestement le Président sortant français et la Chancelière Angela Merkel, s’apprêtent à rentrer respectivement dans leur pays en campagne électorale, on voit bien qu’ils utilisent l’agenda européen soit pour imposer la règle d’or soit pour pourvoir apparaître comme les héros d’un nouveau Traité qui ne respecte pas le cadre de l’Union.

François Hollande l’a dit et le Groupe des Socialistes et Démocrates  ici est totalement derrière cette ligne, il faudra si la gauche arrivera au pourvoir en 2012, renégocier ce traité. En attendant ce Parlement se mobilise pour que dans ce qui sera négocié la méthode communautaire ne soit pas écartée et que cette règle d’or ne transforme pas l’Union européenne en un carcan qui interdit de sortir de cette crise et de retrouver les voix de la croissance et de l’emploi.

Cette session a été également marquée par une discussion importante pour nous, autour de la mobilisation du Fond Européen d’Ajustement à la Mondialisation, dans le cadre de l’entreprise Renault. Dans cette situation ou l’Etat est actionnaire de 17% de l’entreprise Renault, nous sommes frappés que ni l’entreprise, ni l’Etat ne soient parvenu à résoudre la situation de travailleurs nées aux cours des années 1951, 1952, 1953, et qui se retrouvent dans un fossé, c’est-à-dire qu’ils ne sont plus couverts par des indemnités de chômage et n’ont pas été éligibles au Fond Européen d’Ajustement à la Mondialisation, car ils allaient partir en pré-retraite. Par ailleurs l’intervention de la réforme de Monsieur Xavier-Bertrand, aujourd’hui leurs interdit cette perspective. Nous avons cherché à lancer un signal fort, tout en prenant nos responsabilités, ne donnant pas d’argument à la droite, pour qu’elle puisse exploiter un vote contre l’octroi de cette aide au motif que nous jouerions contre la réindustrialisation et contre les intérêts industrielles de la France.

En attendant nous maintiendrons la pression à la fois que l’Etat français et sur l’entreprise pour que la situation de ces travailleurs trouve une issue favorable.

Je vous souhaite de très bonnes fêtes et je vous donne rendez-vous en janvier avec des échéances très importantes qui nous attendent.