Le bilan français et européen du Président sortant :
En 2007, il tient ses promesses électorales : bouclier fiscal pour les plus riches pendant que son Premier ministre estime le pays au bord de la faillite.
En 2008, il vient au secours des banques sans conditions et il maintient les exonérations pour heures supplémentaires pendant que l’Allemagne soutient l’emploi avec des exonérations temporaires pour le chômage partiel.
En 2009, il refuse de mettre en place un plan de relance européen mais accorde une TVA réduite pour les trois étoiles.
En 2010, il refuse d’organiser un front pour aider au plus vite la Grèce et devient en octobre à Deauville le suiveur officiel de Mme Merkel.
En 2011, il impose 2 plans de rigueur, une législation européenne et un Traité contraire à la constitution française.
En 2012, au lieu de soutenir l’investissement, il annonce le relèvement de la TVA qui va déprimer la demande.
Cette politique vient d’être notée, c’est la dégradation. Cette dégradation fragilise tous les mécanismes de solidarité bricolés au plan européen y compris le Mécanisme européen de stabilité.
Le mandat de M. Sarkozy aura été dangereux pour la France, pour l’Europe.