A Bruxelles, la situation grecque inquiète et Hollande rassure

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Mercredi 9 mai

Drôle d’atmosphère pour un 9 mai, journée de l’Europe. Aujourd’hui, les eurodéputés ont promené un sacré blues dans les couloirs de leur grande maison bruxelloise. Après les provocations du gouvernement hongrois, la montée des extrêmes sur tout le Vieux Continent, les voici plombés par le résultat des élections de dimanche en Grèce.

« Pour la première fois depuis la chute du régime des colonels en 1974, nous avons trois partis extrémistes, dont un clairement néo nazi », se désole Anni Podimata, élue grecque et vice-présidente du Parlement européen. Et dans tous les esprits, cette même question lancinante : que va-t-il advenir de la République hellène, de l’eurozone, de l’Europe ?

« La question de la sortie de la Grèce de la zone euro est pour moi un non débat, s’est emportée, ce matin, dans un séminaire sur l’avenir de l’Europe, la députée socialiste Pervenche Bérès. Le jour où la Grèce sera sortie, les spéculateurs s’attaqueront au Portugal, puis, quand celui-ci sera sorti, ce sera au tour de l’Espagne, puis d’autres pays. Puis, finalement, il n’y aura plus d’euro du tout », a averti l’élue, réputée proche de François Hollande.

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