Edito du mois de Février 2013

 

Bienvenue ici à Strasbourg par cette session a été très marquée par la venue du Président de la République François Hollande, qui dans son discours ici dans l’hémicycle, nous a proposé sa feuille de route pour que l’Europe deviennes cet espace d’intégration solidaire. Une intégration avec davantage d’Europe, davantage de projets menés ensemble, avec une vraie politique industrielle au service de l’emploi. Une intégration solidaire aussi avec « la garantie jeunesse » et un budget de l’Union capable de financer ces politiques de solidarité, avec par exemple un salaire minimum européen ou une harmonisation fiscale à l’échelle de l’Union.

Dans son discours, le Président nous a dit, que bien sûr faire des économies étaient nécessaire mais qu’il ne fallait pas pour autant affaiblir l’économie.

Autre moment fort de son intervention, le Mali. L’intervention de la France était au nom des valeurs et de la force que représente l’Union européennes avec un relais qui sera pris par les forces africaines pour rétablir la paix et la sécurité dans la région.

Cette session a également était marquée par ce débat sur l’avenir de la sidérurgie en Europe. Comme vous le savez Liège est en train de fermer. Arcelor Mittal met en œuvre sa stratégie implacable de financiarisation de ses actifs. Ici au Parlement européen nous avons eu un débat sur cette question et cette stratégie n’est pas validée ici car l’Union européen à besoin d’une politique industrielle pour localiser, garder à la fois sa souveraineté dans le domaine de l’acier mais aussi pour garder ses emplois.

Un autre grand chef d’Etat est venu ici au Parlement européen, le Président tunisien Moncef Marzouki, qui a bouleversé l’hémicycle lors de son discours où il a évoqué la révolution démocratique arabe avait besoin d’être soutenue par cette Union européenne, qu’il regard comme un modèle d’intégration pacifique au service des peuples.

Nous avons eu aussi un débat très idéologique, très difficile sur ce que nous appelons l’examen annuel de croissance. C’est à dire la contribution du Parlement à la définition d’un diagnostic sur l’état de l’économie européenne, sur ce que les Etats Membres devront à la suite de ce diagnostic mettre en œuvre leur propre politique budgétaire. Le débat a été très clivé entre la gauche et la droite, certain refusant de reconnaitre ce que le FMI a officiellement admis, à savoir que les politiques d’austérités ont un effet multiplicateur, en termes d’impact sociale dont il faut davantage tenir compte.

Voilà en condensé l’essentiel de cette session et je vous donne rendez-vous le mois prochain.