Bientôt soumis à de nouvelles règles, les groupes européens craignent d’être lésés face aux américains. Adieu l’action concertée. Le G20 de Toronto clôturé le 27 juin n’a pas permis de nouvelles avancées en matière de régulation financière. Il n’enterre pas pour autant tous les chantiers en cours, au grand dam des banques européennes qui s’estiment davantage lésées que les américaines. Après leur impôt sur les bonus, les gouvernements français et britannique, rejoints par l’Allemagne, ont confirmé leur volonté de taxer les banques, tandis que les normes prudentielles Bâle III toucheront d’abord le Vieux Continent.Dans ce contexte, les craintes de concurrence déloyale ou de décrochage entre banques européennes et américaines fleurissent.
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