Communiqué de presse
Rapport Öry – Lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres
Par la voix de Pervenche Berès, Présidente de la commission emploi et affaires sociales et Rapporteur de la commission spéciale crise, la délégation socialiste française se félicite de l’adoption à une large majorité (566 pour, 59 contre, 66 abstentions) des lignes directrices pour les politiques de l’emploi des Etats membres.
« Pour l’élaboration de ces lignes directrices, le Parlement européen a exercé ses pouvoirs issus du traité de Lisbonne pour la première fois. Cette victoire est une bonne chose pour l’accroissement des pouvoirs du Parlement européen et les citoyens européens« , analyse Pervenche Berès, « car ces lignes directrices constituent un des moyens de mise en œuvre de la stratégie UE 2020 ; telles qu’adoptées aujourd’hui, elles corrigent plusieurs des imperfections de la stratégie UE 2020« .
« Toujours sur la méthode, nous demandons que les parlementaires nationaux et européens ainsi que les partenaires sociaux soient impliqués à tous les stades de l’élaboration de ces lignes et de leur mise en œuvre : la victoire sur le front de l’emploi passe par des progrès en terme gouvernance« , ajoute l’eurodéputée.
« Au delà de la méthode, nous avons également remporté des victoires sur le fond« , précise l’eurodéputée : « Politiquement, une avancée est primordiale à mes yeux : le rappel du travail décent. Comment l’Union européenne pourrait-elle voter toutes les conventions internationales sur le sujet et ne pas s’appliquer à elle-même ces notions de travail décent ? Autre victoire, l’objectif de lutte contre la pauvreté en venant en aide aux populations les plus vulnérables : même si je ne comprends toujours pas les hésitations passées à inclure cet objectif, je me félicite que l’Union européenne accepte ses responsabilités sur le sujet, issues des Traités !« . Il appartient maintenant à la
Présidence belge d’intégrer ce qui est désormais la position du Parlement européen.
En conclusion, Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste française, souligne que « ces lignes directrices s’opposent aux politiques de rigueur précédemment décidées par plusieurs Etats membres : elles invitent au contraire les Européens à investir dans notre capital à long terme, l’éducation et la formation, pour créer des emplois de qualité et atteindre le plein emploi« .