Ma rentrée parlementaire commence par un nouveau site. Un site plus ouvert, plus aéré, plus lisible qui, j’espère, au fil de nos rencontres et des nos échanges vous séduira.
Ici à Strasbourg au Parlement européen la rentrée est marquée par l’actualité française. La façon dont en France Nicolas Sarkozy se sert de la question des Roms comme bouc-émissaires à ses impuissances en termes de sécurité, pour évacuer le débat sur les retraites, pour dissimuler l’actualité autour de l’affaire Bettencourt. Un débat que nous avons voulu européen, que nous avons voulu en densité sur les enjeux de non- discrimination, de respect des droits de la personne, des valeurs fondamentales de l’Union européenne. Mais aussi autour des enjeux de l’intégration de ce à quoi tout citoyen européen a droit.
Sur le plan international, ici aussi une très grande mobilisation autour de Sakineh Mohammadi-Ashtani, pour que les droits de cette femme soient reconnus et qu’elle ne subisse pas le sort qui lui est réservé par le régime iranien.
Dans le domaine européen, sur le front de l’emploi, une très forte mobilisation aussi de ce Parlement et une victoire pour dire que lorsque dans les années qui viennent les Etats membres définiront leurs politiques de l’emploi, ils devront le faire en respectant les notions de travail décent, en apportant une attention toute particulière à ceux qui sont les plus vulnérables, aux jeunes, à ceux qui sont dans des situations de grande pauvreté. Et puis le signal lancé que pour définir des politiques de l’emploi efficaces, il faut associer les parlementaires nationaux bien sur mais aussi et beaucoup les partenaires sociaux. C’est le message que le Parlement européen a lancé et nous attendons maintenant la réponse de la Présidence belge pour que ces orientations deviennent les lignes directrices de l’emploi de l’Union européenne pour les années qui viennent, afin que sur le front de l’emploi les choses changent.
Je vous donne rendez-vous dans quinze jours pour un nouvel échange ici, en direct de Strasbourg.