Au cours des quatre mois qui viennent de s’écouler, une à une, toutes les étapes pour que l’Union soit en ordre de marche ont été franchies. La Commission est en place, elle a présenté son plan d’investissement, nous avons réagi et le Conseil européen l’a approuvé ; elle vient de présenter, cette semaine, son programme de travail pour 2015. Elle entend, selon son président, concentrer son travail législatif sur les dossiers prioritaires et privilégier la qualité à la quantité : le plan d’investissement, l’Europe du numérique et l’Union de l’énergie. Elle veut avancer, -mais a-t-elle le choix ?- sur l’harmonisation fiscale, notamment en assurant l’imposition là où les bénéfices sont réalisés.

La gouvernance économique, dont je suis la rapportrice, fait aussi partie du paquet proposé. Il doit permette à la zone euro de passer d’une logique de la règle stricte à un véritable pilotage de la politique économique : ce sera un des grands chantiers de l’année prochaine.

La délégation socialiste française a également établi sa « feuille de route » pour les mois à venir. Elle fera l’objet d’une publication collective au mois de janvier, car nous estimons indispensable d’informer les militants et les sympathisants de nos travaux, de nos objectifs et de nos priorités politiques.

La période qui s’ouvre sera passionnante et dangereuse. Passionnante, car elle ouvre des espoirs énormes dans des domaines qui, jusqu’ici, restaient tabous. Dangereuse, car si ces espoirs étaient déçus, nous savons déjà qu’il n’y aura pas de seconde chance.

A chacune, à chacun d’entre vous, et à notre Union, beaucoup de bonnes choses en 2015 !