Communiqué de presse de Pervenche Berès, Présidente de la délégation socialiste française
Bruxelles – dimanche 25 janvier 2015 –
En prenant connaissance des premières projections officielles suite aux élections législatives en Grèce, 150 sièges pour Syriza selon le Ministère de l’intérieur, Pervenche Berès a déclaré :
« Les urnes ont parlé aujourd’hui en Grèce. Le message envoyé est clair : il est résolument européen, pour une autre Europe, attaché à la démocratie et porteur d’espoir pour les Grecs et l’ensemble du continent.
« Pendant la législature passée, c’est sous la responsabilité de notre camarade Liêm Hoang-Ngoc que le Parlement européen a dénoncé les agissements de la Troïka en Grèce. Sans cesse nous avons appelé à une gouvernance économique placée sous le signe de la démocratie. Avec ces élections, le peuple grec rappelle son attachement farouche à une démocratie dont il est le berceau. Quand la gauche incarne l’espoir, le fascisme recule : comment ne pas se réjouir du crépuscule de l’Aube dorée ?
« Le message envoyé par les électeurs grecs doit être entendu par les partisans de la saignée comme méthode thérapeutique. Les propositions de Syriza pour l’essentiel portent les valeurs et l’esprit européens. Après la décision historique de la Banque centrale européenne cette semaine, cette victoire de Syriza et d’Alexis Tsipras en Grèce donne aux progressistes européens de nouvelles responsabilités pour lutter pour plus de justice sociale, contre l’évasion fiscale et pour des politiques d’investissements qui permettent la création d’emplois.
« L’Europe de la dernière chance a besoin du camp du changement auquel appartient Syriza et de la Grèce pour relancer l’économie, notamment à travers une réforme intelligente de la gouvernance économique. Nous comptons sur le sens des responsabilités d’Alexis Tsipras pour apporter sa pierre à l’édifice européen. Il en a déjà fait preuve notamment en appelant au respect du sens du scrutin des élections européennes lors du vote pour Jean-Claude Juncker, comme président de la Commission européenne. Aujourd’hui, c’est à Jean-Claude Juncker d’entendre le message, d’accélérer le mouvement de la réorientation et de convaincre les chefs d’Etat et de gouvernement de le faire. »