Mardi 24 février, je présentais à mes collègues de la commission économique et monétaire, mon rapport sur la gouvernance de l’Union économique et monétaire, et s’ouvrait enfin le débat après plusieurs mois de travail et de concertation. J’y plaide pour une application plus intelligente des règles budgétaires et y expose ma vision des pièces manquantes pour l’achèvement de l’Union économique et monétaire. Ce rapport sera voté, amendé, en commission, et une fois franchi ce cap, adopté en séance plénière. Dans ce moment où l’Europe doit saisir sa dernière chance, la mise en œuvre des préconisations qui y figurent permettrait à l’Union d’éviter le scénario de l’habituel et suicidaire « trop peu, trop tard » et aux citoyens européens de tirer le meilleur parti de l’euro.
La seconde partie de l’intervention :